Bout de France en quatre étapes : Paris

Publié le par Matebullo

 

SDC11691Samedi 9 avril, aux alentours de 7h50, gare de Lille Europe, je retrouve dans le relay mon guide parisien. Nous partons sur le quai prendre le train. Avant de monter, je croise un ami de la fac, agent SNCF à ses heures perdues. Départ à 8h02, arrivée à Paris à 9h02. Mauvaise langue que je suis, j'aurais jamais cru qu'on serait arrivé à l'heure. Je prends mes tickets à la machine, en deux fois. Oui, parce que par exemple si on veut prendre un billet jeune pour le samedi et un Paris – Orsay pour le lendemain, bah il faut le faire en deux fois, parce que quand on sélectionne un ticket, on peut pas en sélectionner un deuxième. Et puis, allez comprendre pourquoi sur le relevé de banque c'est marqué SNCF, alors que j'ai pris uniquement le métro (RATP), le T3 (RATP), et le RER B sud (RATP). Mais bon, ils se débouillent entre eux, jveupalsavoir. Bref.

 

SDC12101pDZWIT ! Une première barrière. DZWIT ! Une deuxième barrière. Nous voilà dans le métro, vers chez mon guide (et ami aussi, à ses heures perdues), pas loin de La Villette. Histoire de poser mon gros sac à dos. (Dis sac à dos !) Et comme c'était à côté, on est parti dans le parc de La Villette. Et puis voir la Géode, et la Cité des Sciences et de l'Industrie. A part qu'on a pas trouvé la documentation en français, alors je l'ai pris en italien, mais je lui ai pas encore traduit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDC12111pDZWIT ! Ligne 7 jusqu'à la Gare de l'Est, « tu penses à mes collants hein » (ou les situations cocasses de que dans le métro parisien eh ben le portable il capte), puis le 5 jusqu'à République. De là, on a pris la promenade plantée qui passe en viaduc, à hauteur des fenêtres d'immeubles, pour assouvir quelques fantasmes voyeuristes. En cours d'anglais, au semestre précédent, j'avais étudié un texte qui parlait de New-York, en particulier du tourisme sexuel qui consiste à venir s'exhiber ou aller mater sur une promenade de ce genre... Perchée sur une ancienne ligne de chemin de fer, à hauteur des fenêtres d'hôtel. A part qu'à Paris, y a pas grand monde qui s'exhibe par les fenêtres. Par contre, sur la promenade, il y avait du monde, ce samedi matin, par un si beau temps et cette (déjà) forte chaleur. De là-haut, on voit des trucs qu'on ne voit pas depuis la rue. Des immeubles aux formes bizarres. Les antennes-relais sur les toits.

 

SDC12115pDZWIT ! Ligne 6 de Bel Air à La Motte Piquet Grenelle, oukona mangé. Et puis le 6, ça permet de profiter du paysage un peu, y a un bon bout dehors. Donc on a mangé au Pierrot, brasserie classique, pas mauvaise, mais 'tention, les pâtes elles dégoulinent de sauce à je sais plus quoi, et après on s'en fout partout. Mais c'était bon, quand même. La photo, c'est un peu avant Bel Air, toujours sur la premenade plantée, mais plus bas.

 

 


 


SDC12129pSDC12132pDZWIT ! Le 10 jusqu'à son terminus, Boulogne pont de St Cloud. On a fait le musée Albert Kahn, un peu pour son expo photos, beaucoup pour ses jardins. Albert Kahn, c'est un type, au début du XXème siècle, il est allé un peu partout dans le monde, en emmenant un photographe. Et donc c'est grâce à lui qu'on a plein de photos du monde entier au début du XXème. Même que j'ai râlé, parce que le musée est toujours gratuit pour les étudiants en horticulture (à cause des jardins), mais pas à ceux de géographie, alors que c'est un prof de géo qui nous l'a conseillé. Bon, 1€50 en tarif étudiant (3€ tarif plein)... ça reste abordable. Surtout pour Paris. « Non, c'est pas Paris, c'est Boulogne. » Onsenfou. Donc quelques photos du Japon, une vidéo avec des lunettes rouges et bleues pour voir en 3D qu'on aurait mieux vu sans les lunettes, et on a foncé aux jardins. Parce que Albert Kahn, c'est un type qui non content d'aller partout dans le monde, voulait avoir le monde chez lui. Il a donc fait un jardin japonais, un jardin anglais, un jardin français, une forêt bleue, une forêt dorée et une forêt vosgienne. Pour un résultat totalement dépaysant et époustouflant. On a l'impression de faire le tour du monde en quelques minutes, tout ça sans bouger de Paris. « Non, c'est pas Paris, c'est Boulogne. » Si jamais vous êtes par là-bas et que vous savez pas quoi faire, n'hésitez surtout pas à y aller, ça vaut le coup.

 

SDC12165p  SDC12204pLe T3 jusqu'à La Défense. Là y a pas de dzwit. Dans les souterrains de La Défense, on a cherché assez longtemps la sortie. Finalement on a trouvé. Et puis là, jme suis senti tout tout petit. Que ça m'en faisait presque peur, les gros machins tout autour de moi. J'ai mis un peu de temps avant de m'y faire, quand même. « Et puis tu vois les colonnes là, c'est des ascenseurs extérieurs. » Ah. « C'est dommage qu'on en voit pas un monter ou descendre là. » Ou pas. Bref, le temps de faire le tour et quelques photos, et on est allé vers le centre commercial, pour voir son espèce de toiture-coquillage en béton, mais j'ai pas aimé, et puis la Fnac était pas terrible. On est ressorti, et on a marché jusqu'au métro, mais pas à La Défense Grande Arche, celui d'après, Esplanade. On est passé devant un truc bariolé, on a pas vraiment compris ce que c'était, mais c'est pas grave. Y avait un immeuble penché aussi, et d'autres bizarreries. Un espèce de truc en métal. « C'est un euro cassé, ça symbolise la crise », qu'il m'a dit. Et puis j'ai pu faire une photo où on voit l'arc de triomphe, la tour Eiffel, et la tour Montparnasse. Sur la même photo, sisi. Une tringle à rideau pour celui qui me dit pourquoi j'ai pris l'autre photo. Vous pouvez cliquer pour l'aggrandir (les autres aussi d'ailleurs).

 

DZWIT ! Ligne 1 jusqu'à l'hôtel de ville, pour commencer la visite sociologique. Il m'a emmené au BHV hommes. Enfin, au BHV pédés, pour être plus précis. En fait, c'est le genre de vêtements qu'on trouve à Kiabi, à part qu'à Kiabi la virgule est décalée d'un rang, et que c'est un acheté quatre offerts. Niveau fréquentation, pas tout à fait pareil non plus. Gros beaufs chez Kiabi, pédés bofs au BHV. Le summum a été atteint à la sortie du magasin, où je suis tombé devant deux mecs qui promenaient Pépette, un minuscule machin tout à fait ridicule au bout d'une laisse qu'un des deux tenait avec un air de pédé niais. Même impression dans les rues alentours, Paris est définitivement beaucoup trop superficiel pour moi. Il m'a fait entrer dans un sexshop pour me montrer la cage et l'écuelle qui va avec dont il me parle depuis quelque temps déjà, et qui serait du plus bel effet dans ma cave. On se dirige vers Les Halles, et on passe devant le centre Beaubourg. En bon provincial ignorant, je demande à mon guide ce que c'est. « Sérieux, tu sais pas ? C'est la chaufferie centrale de Paris ! » Merci dukon... Une fois aux Halles, j'ai fait un tour rapide à Célio, un peu plus long à la Fnac parce que il s'est acheté un bouquin et y avait du monde à la caisse. A la Fnac des Halles, ils ont inventé les queues avec deux caisses au bout.

 

SDC12219p.jpgDZWIT ! DZWIT ! Je crois que c'est là, ou peut-être ailleurs, qu'on a esquivé la troisième ligne de portes en passant par le truc ouvert pour les poussettes. On a pris la 14, histoire de prendre la 14, jusqu'à Cour St Emilion. Là, il m'a montré la cour St Emilion, parce que bon, en bordelais d'origine que je suis, il fallait que je connaisse ça. Et puis on est passé par les jardins bondés en cette chaude journée, grands gamins à vélo au milieu des fontaines, jusqu'à la passerelle piétonne et la bibliothèque François Mitterrand. « Et c'est quel bâtiment la bibliothèque là ? » « Bah... tous. » Ah. On est allé au MK2, pour la boutique, « parce que là bas y a plein de DVD, tu trouveras sûrement ce que tu cherches. » A part que j'ai pas trouvé, mais je cherchais pas vraiment. Et puis bon, en fait, y en avait carrément moins qu'à la Fnac des Halles.

 

DZWIT ! Et là, on a pris le RER C. Ce qui justifie que sur mon relevé de compte ce soit marqué SNCF. J'y avait pas pensé à celui-là. Enfin bon, ils se débrouillent entre eux, jveupalsavoir. Parce que bon, on l'a pris que pour une gare, de Bercy à Austerlitz... De là, DZWIT, on a pris le 5 vers chez lui. Et puis finalement, on y est pas resté bien longtemps chez lui, un peu pour faire les lits, s'assoir et se (re)poser cinq minutes, et puis on est reparti pour aller manger.

 

SDC12224p.jpgDZWIT ! On est descendu République pour prendre le 11, puis à Rambuteau. De là, il m'a emmené au Gai Moulin, où le patron m'a trouvé très « frais » et n'a pas arrêté de m'appeler « chouchou ». Il était presque prêt à me sauter dessus, je me suis assis dos au mur pour pouvoir mieux le surveiller et qu'il ne m'arrive pas par derrière. Quand je suis descendu aux toilettes me laver les mains, je n'étais pas très rassuré. Ambiance très gaie, très gay, et sympathique. Sinon question bouffe c'était bon, mais pas tellement original : un peu toutes les spécialités françaises dans une carte débordante, avec un menu où on peut choisir parmi onze entrées, onze plats, et neuf desserts (oui, je les ai comptés, non, pas là-bas, juste là maintenant sur la carte en ligne). Bref, presque trop de choix, pas très personnel, très passe partout, aucun risque. En fait, ça confirmait ce que je soupçonnais dès le midi : il n'y a pas de spécialités parisiennes, simplement une compilation des meilleures spécialités françaises. Et puis vu le succès du restaurant, c'est limite s'il foutrait pas les clients à la porte le dessert à peine terminé pour faire de la place aux suivants. Et on a beau s'appeler chouchou et être frais, on a pas de réduction pour autant... Mais bon, faut tester quand même, c'est une bonne adresse hein, juste que je suis plus dur avec les bons. Après manger on est allé digérer le long de la Seine. A part que la photo c'était dans la journée et pas au même endroit. Mais ça reste les quais de Seine. A un endroit, c'est à peine si on arrivait à slalomer entre les gens qui pique-niquaient. Alors qu'à peine plus loin, y avait quasiment personne. Repas Facebook ? Bref, on est arrivé aux Tuileries, « tu vois, avant, ici, ça baisait de partout j'aimais bien m'y promener le soir, c'était rigolo, je me posais sur un banc avec un livre et j'entendais des bruits bizarres, je voyais des ombres dans les fourrés, toussa, maintenant ils ont fermé, c'est dommage. »

 

DZWIT ! Là, il commençait à faire tard, je me souviens plus de tout, surtout que quand il fait nuit tout se ressemble. Alors je crois qu'on a pris le 1 du Louvre à Bastille, puis le 5 jusqu'à Oberkampf, parce que là bas il devait y avoir un bar sympa. A part qu'il savait pas trop où, et que quand on l'a trouvé, eh bah il y avait une soirée privée. Du coup on est allé aux Anémones, juste au niveau du métro Parmentier. On a bu un coup, et on a fait un quasi dzwit, à part que de là on savait pas trop où ni comment aller, et alors c'était étonnant parce que c'était à peu près 23h et il y avait encore des agents au guichet du métro, et comme il n'y a pas de plan dans la station on leur en a demandé un. Donc on a vu qu'on était à une station de République où qu'on pouvait prendre le 11 pour retourner à Rambuteau, et que vu l'heure on aurait peut-être aussi vite fait d'aller là-bas à pied plutôt que d'attendre ici le prochain métro. Finalement, c'était quand même assez loin.

 

DZWIT ! Donc voilà, de République à Rambuteau, encore une fois. On a fait un peu le tour des bars du Marais, pas mal de soirées privées, pas mal de trucs où il y avait pas grand chose d'original, on a pas été capable de trouver un bar à cocktails digne de ce nom, avec plus de cinq cocktails sur leur carte. Bon, on a pas dû faire tous les bars non plus. Bref. Pour finir on s'est posé je sais plus où, j'espère qu'il a retenu le nom. Parce que si je vais à Paris, j'y retourne. Pour les barmen sexys, et pour leur Cosmopolitain. Et aussi parce que c'était moins cher qu'à Parmentier. Sisi. Je me demande si c'était pas le Quetzal, mais jsuis pas sûr.

 

DZWIT ! Après on est rentré, parce que bon commençait à faire tard, mais alors me demandaient pas comment on est rentré, parce que commençait vraiment à faire tard. J'imagine qu'on a dû reprendre le 11 à Rambuteau...

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